Projets académiques

Une Superfolie d'Architecture - Diplôme réalisé en binôme avec Myriam Mahi

Le sujet du projet de diplôme réalisé en binôme avec Melle Myriam Mahi, était de recréer notre école d’architecture, avec un programme et un site à définir.

Nous avions choisi de placer notre école dans le parc de La Villette, près des canaux, de la Grande Halle, et du Conservatoire National de Paris. Nous avons repensé le programme en se remémorant notre parcours d’étudiantes, et en imaginant ce qui pourrait être modifié ou amélioré dans le cursus, et dans les locaux. De là est née la Superfolie d’Architecture, en écho avec les Folies du parc dessinées par Bernard Tschumi. Nous avons imaginé cette école comme un carrefour entre la ville, les aspirants architectes, et les artisans du bâtiment. Ainsi, l’école abriterait des services techniques qu’on trouve normalement en mairie (attribution de permis…), des en- seignements d’artisanat et des ateliers (menuiserie, serrurerie…), ainsi que les pôles inhérents à l’enseignement de l’architecture (salles de travail, de classe, d’exposition, d’expérimentation, amphithéâtres…).
Il nous a semblé que ce projet nous a permis de clore nos parcours d’étudiantes de la meilleure manière possible.

Professeurs : M. Philippe JEAN et M. Pascal QUINTARD HOFSTEIN

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES - Les Machiyas De Kyôto : Passé, Présent, Futur.

Lors de mon année de MASTER 1, j’ai eu la chance de pouvoir participer à un échange inter-universitaire au Japon, entre mon école et l’Université d’Osaka. Ce séjour a été très im- portant pour moi, non seulement pour mes études mais aussi pour ma construction person- nelle.
Pendant cette année au Japon, j’ai été encadré par un professeur résidant à Kyôto, Professeur Takeshi Suzuki, qui m’a fait découvrir la ville et en particulier les Machiyas. Ces maisons m’ont vraiment intéressée, et j’ai décidé de m’y consacrer pour mon mémoire de fin d’études.
Les Kyômachiyas, ou Machiyas de Kyôto, sont des maisons d’artisans en bois, assez basses, qui se logent dans des parcelles longues et étroites. Ces maisons combinent lieu de travail, commerce, habitation et lieu de stockage pour les familles d’artisans. La longue parcelle est ponctuée de jardins intérieurs miniatures, qui permettent d’apporter de la lumière aux différents espaces de la maison. Cependant, elles sont peu mises en valeur et sont détruites au fur et à mesure de l’augmentation du prix du foncier. Cette recherche m’a permis d’étudier la notion de patrimoine au Japon, qui est très différente de celle que nous connaissons en occident.

Professeur : M. Emmanuel AMOUGOU MBALLA